mercredi 22 septembre 2010

Vieilles enseignes entreposées et délicates subtilités d’ateliers

Amevo est un grand peintre spécialisé dans les planches de coiffures, et donc les visages. Mais quelle est notre surprise quand à notre arrivée, celui-ci est en train de composer une enseigne avec des lettres qu’il a découpées dans du vinyle. Thierry s’empresse de lui dire que son travail à la main est bien plus riche. Amevo nous montre alors son atelier bondé d’enseignes en tous genres et de peintures qui traduisent le plaisir et la personnalité de son travail, contrairement aux lettres en vinyle que l’on retrouve partout...


 
Les images suffisent pour traduire le plaisir et et le ravissement que j’ai pu ressentir rien qu’en observant les quelques merveilles déposées ici et là dans les différents ateliers.


Mais il est bon de se poser la question, encore une fois, du pourquoi d’une telle reconversion d’un artiste pareil ? J’ai alors demandé le prix moyen d’une enseigne d’Amevo. Entre 8000 FCFA et 15 000 FCFA... soit entre 12 et 23€... Pourquoi si peu de reconnaissance pour un artiste aux si grandes compétences ? Pourquoi Amevo se résigne-t-il à passer lui-aussi au vinyle, en gâchant la beauté de son travail artisanal ?


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